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 C'est l'heure d'aller travailler. ft. Tomoe Seto

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Nao M. González


▲ Crédits Avatar : YUKAKO YAMAGISHI (JJBA, PART IV)
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Nao M. González

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MessageSujet: C'est l'heure d'aller travailler. ft. Tomoe Seto   C'est l'heure d'aller travailler. ft. Tomoe Seto EmptyVen 26 Fév - 23:26

Toute la soirée, Nao l'avait passé sur son balcon à faire sécher son linge et surtout refaire son vernis sur tous les doigts de son corps, tout cela en écoutant de la bonne vieille musique. Elle ne gênait personne ici, il y avait beau avoir du monde dans les immeubles, ils faisaient tous du bruits. A l'intérieur ou à l'extérieur, ils hurlaient ou la télé hurlait à leur place. A croire que de nos jours, la musique et les émissions télé parlent à notre place, laissant place à une longue et lourde solitude. Pourquoi tenter de discuter quand une musique, un débat peut parler à notre place et évite la maladresse ? Autre celle d'avoir des goûts foireux, mais ça, sincèrement, qui peut réellement vous en vouloir ? A Los Angeles, on juge pas votre porte monnaie, votre voiture. Qu'importe si vous possédez un style particulier, qu'importe vos idéologies politiques. Bien sûr, il reste des emmerdeurs partout… Mais que voulez-vous, il faut de quoi mettre en valeur ceux qui n'emmerdent pas le monde. Alors Nao était chez elle, voyageant de chambre à balcon jusqu'à une heure du matin. Vernis, linge, ménage, réseaux sociaux, dessin et lecture. Voilà ce qui l'animait en pleine nuit. Elle s'y plaisait et elle n'avait pas besoin d'aller faire la fête jusqu'à ne plus pouvoir tenir sur ses jambes, à défaut d'avoir vider les bouteilles et liquider son porte monnaie déjà bien maigre. Non, contrairement à l'image qu'on pourrait avoir d'elle par le charisme qu'elle dégage, ce côté  joueuse  et coquette par tout le soin qu'elle accorde à son image, elle n'apprécie guère ce genre de lieu. De toute façon, elle n'en avait pas les moyens ? Il faut dire ce qu'il y ait, quand Nao observe toutes ces jeunes filles qu'elle connaît être totalement déchirées ou vêtues de superbes vêtements dans les rues de ce pauvre quartier, elle se dit qu'elles en ont presque de la chance. Malgré que les moyens employés pour obtenir tout cela soit pathétique, soustraire de l'argent à des parents, à sa famille financièrement instable pour pouvoir se faire voir… C'est un réel procédé pathétique qui fait monter en Nao, un sentiment de révolte. Même les animaux revenaient plus glorieux dans ces rues quand ils allaient s'aventurer dans les villes de Los Angeles, ou dans quelconque ville de la Californie.

Ses biens, ses beaux vêtements et sa belle gueule, elle le doit bien à elle-même. Il n'y a pas trente-six solutions d'obtenir sainement ce que vous possédez : soit vous êtes nés dans un cadre de vie agréable et sans problème, où la question de l'argent n'est même plus une question soit vous travaillez, vous suez et vous recevez votre chèque à la fin du mois. Et c'est bien ce que Nao faisait, à cinq heures tapantes, elle se réveilla en catastrophe, le réveil lui hurlant dans l'oreille. C'est les yeux à peine ouverts qu'elle fit taire le cock artificiel et se leva. Dans son pyjama uniquement composé  d'un bas de pyjama trop long au motif écossais et une brassière en dentelle blanche, elle traîna les pieds jusqu'à la cuisine et activa immédiatement le poste radio pour pouvoir se réveiller en musique et laisser le rythme d'une musique bien singulière et entraînante la motiver à aller gagner sa vie. Toutes ces chansons, en vrai, chantées par des hommes et femmes désormais fortunées qui te permettre de continuer à vivre dans leur ombre. En y pensant, ça nous donne juste envie de leur donner un coup de coude dans le nez. Mais on est bien content de leur succès, encourageons les à gagner des millions puisqu'ils nous encouragent à gagner une poignet de monnaie. Alors, c'est dans l’entraînante musique qu'elle prépara son café au lait, y mettant une bonne dose de sucre. Pendant que celui-ci réchauffait dans une vieille casserole, réchauffait oui, on se débarrasse de bonne vieilles habitude. Préparer le petit déjeuner pour dix personnes, ça reste. Alors, elle réchauffait le café au lait qu'elle avait préparé la veille,  mais aussi des restes de riz dans une poêle à part. Afin de prévenir les actions futures, elle sortir tasse et assiette, qu'elle garnit déjà d'un beignet en forme de boule, fourré au fromage.

Pendant ce temps de préparation gastronomique culturelle, bien originel de Colombie, malgré les quelques aliments manquants tel que la galette de maïs avec du fromage, elle se pressa d'aller choisir sa tenue. Elle ne savait pas quoi mettre, comme tous les matins. Son style donnait peut-être l'impression qu'elle prenait ce qu'il lui passait sous la main, mais tous les matins, la chose qui lui prenait le plus de temps, c'était bien le choix de sa tenue. La colombienne opta finalement pour un jean hybride: du jean bleu clair presque délavé, large et déchiré un peu partout mais à la spécificité bien étrange, des poches avants et arrières en une matière peu anodine : du plastique incolore et transparent, oui oui, comme ce plastique qu'on retrouve chez les sacs pour enfant. Elle accompagna cela avec un croptop, ou plutôt une brassière en maille de couleur grise ainsi qu'un gilet large bleu ciel qui vient alors s'ajuster avec le jaune de ses chaussettes visibles par son pantalon retroussé, des baskets blanches de la marque Nike. Contente de sa tenue, elle se pressa d'aller arrêter le feu et amener son petit déjeuner dans sa chambre. Nao mangea et but toute cette bonne nourriture qu'elle ne reniera jamais, oh non, oh grand jamais elle crachera sur de la nourriture, elle dévora ce léger festin en un chrono de dix minutes. Elle payait tout ça, il fallait bien honorer sa paye et les choses qu'elle achetait avec ! Ce serait presque se tuer au boulot pour rien du tout… Après cela, elle rangea la vaisselle dans l'évier et courut dans la salle de bain pour se laver, de la tête aux pieds. Elle ne prenait pas le temps de penser, puis , la facture d'eau… Eh ouais, c'est pas donné la vie ici ! Alors elle sortit aussi vite que rentrée et toute propre, les cheveux dans la serviette, elle accourut enfiler toute sa tenue. Et c'est les cheveux désormais libre de bouger dans le vent, qu'elle décrocha son linge désormais sec. C'était à l'air frais, libre que ses cheveux se séchaient. Ils avaient beau être extrêmement longs – à peu près au milieu de ses fesses -, la nature faisant en sorte de les sécher extrêmement vite ! Ou surtout sûrement car Nao bougeait dans tous les sens qu'ils avaient le temps de rejeter toute leur eau sur le sol.

Nourrie, propre et habillée… Que lui restait-il à faire maintenant ? Quarante minutes étaient passées et le soleil ne pointait toujours pas le bout de son nez. Elle n'appréciait pas trop ça car elle sortait de chez elle directement dans une ruelle bien clichée des coins les plus craignos. Et même côté rue générale, ça craignait, tard le soir ou tôt le matin, ça craignait un max. Mais il fallait bien aller faire son boulot, alors elle prit son téléphone qu'elle mit dans sa poche, pareil pour ses clefs. Avant de partir, juste une chose, éteindre toutes les lumières, le poste radio, toutes les arrivées de courants (multiprises, prises). Et ça  y est, elle était partie.

Elle courut dans les escaliers qui la menaient dans cette fameuse ruelle sombre. «  Dieu soit loué, y a personne. Bon alors, la clef la clef… » Elle souffla et se pressa de sortir son trousseau de clef pour ouvrir l'entrée arrière de l'institut de beauté. Nao pénétra dans la réserve, là où il y avait toutes les boites de coloration, les accessoires pour pouvoir coiffer (brosses, pinces) mais aussi les différents produits que qu'ils utilisent pour les soins que ce soit du corps ou des cheveux. Une réserve bien organisée, c'était bien parce que c'était elle, la maniaque du groupe, qui s'en occupait ! Cependant cette réserve était bien trop petite, bien trop vide… Les moyens s'en allaient en courant de plus en plus, même si la clientèle était nombreuse ici, en même temps, nous n'avez pas les moyens et vous êtes une femme qui aime prendre soin de soi et de ses enfants, c'était ici que vous veniez. Les agences immobilières vous mettent juste la pression, vous faire fuir pour pouvoir détruire toute cette misère et y mettre des hotels Hilton, des boutiques Chanel, tout ça juste pour se faire encore plus d'argent, tout ça pour attirer encore plus de gens, agrandir la richesse de cette ville. Ici, dans de petites boutiques comme elle, on travaillait pour vivre mais on rencontrait des gens, on s'enrichissait dans tous les sens. Même si jouer à la poupée ne plaisait pas plus que ça à Nao, elle ne niera jamais ce que ce métier dans un tel cadre de vie lui apporte : argent et relations humaines.

Elle souriait car elle savait qu'aujourd'hui, elle allait revoir toutes ces femmes aux couleurs de peau différentes, toutes avec des envies et des besoins, des critères bien différents et spécifiques. Elle aimait ça, se pliait à la particularité de l'humain, parfois, quand elle recevait un homme, elle était contente. Changer de terrain pour travailler, c'est agréable ! Çà évite la routine et surtout de continuer à apprécier à aimer ce que l'on fait, même si passion n'est pas au rendez-vous. Elle alluma la lumière de la salle où la coiffure se déroulait, c'était donc cette salle que tout le monde voyait en passant à l'extérieur, dans la rue. Tout le monde pouvait y voir l'ambiance qu'il pouvait se passer ici, quand il y avait toutes les chaises de prise. Un côté un peu dépassé, kitsch et surtout presque vintage. Mais que voulez-vous ? A chacun son charme, et ici, les vieilles dames retrouvaient leur belle époque !

Nao ouvrit la porte d'entrée qui donnait donc sur la rue, celle des clients, de l'intérieur et laissa celle-ci bien ouverte afin de pouvoir aérer l'ensemble du rez-de-chaussée. Munie de son balai,  elle passa le balai sur le sol pourtant lavé à la serpillière la veille. On était jamais trop sûr avec Nao, elle voulait la perfection et le confort parfait pour ses clients. La ville dormait encore à six heure du matin, il n'y avait pas un chat… Uniquement des hommes et des femmes qui passent pour aller travailler, les marchands d'à côté qui commencent à soulever les grilles. Et surtout, oh, cette bonne odeur de pain frais. Le boulanger était sûr de recevoir une future venue, il y avait toujours un petit quelque chose pour la belle Nao. Cette bonne odeur la motivait, oui, vous l'aurez compris, celle là n'est motivé que par la nourriture ! Mais pour le moment, pour avoir cet nourriture, il faut travailler et il était l'heure de travailler. Alors, elle se pressa de sortir de l'institut des chaises. Elle prenait le temps de les placer sur le trottoir large. Eh oui, ici, si vous aviez un mari trop impatient ou des femmes qui veulent siroter un café, un thé ou un soda pour les adolescentes, tout le monde pouvait s'installer à l’extérieur et patienter tranquillement. N'est-ce pas chaleureux ? Enfin, pour le moment, c'était un peu improbable d'imaginer le bonheur que procurait cette idée de café institut avec l'obscurité du ciel et la froideur du vent.
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Tomoe Seto


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Tomoe Seto

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MessageSujet: Non ce n'est pas une gueule de bois madame.   C'est l'heure d'aller travailler. ft. Tomoe Seto EmptyLun 29 Fév - 2:48

Les bâtisses étaient assez curieuses par ici. Enfin, curieuse, pas vraiment. Revenant du Wyoming, Tomoe s'était habituée à de surprenante étendue de foret, à de majestueuse montagnes et aux paisibles lacs. Retourner dans un monde urbanisé était plus que déroutant donc. Elle regrettait un peu d'être parti. En y repensant, vivre dans un endroit sans personne aurait pu lui plaire. Chaque jour aurait été comme partir à l'aventure juste en bas de chez soi. Les parcs nationaux étaient réellement pleins de surprises. Toutes ces personnes qui pouvaient y travailler en temps de rangers devaient vraiment s'y plaire. Surement y retournerait-elle si jamais Los Angeles ne lui offrait rien de satisfaisant.

Elle passa un main sur son visage fatigué, tout comme elle. N'ayant pu trouver le sommeil après presque une journée entière passée à dormir, Tomoe avait préféré s'aventurer dans les rues du vieux quartier non loin de son hôtel. Les ruelles étaient assez sombres et désolées, rien de bien rassurant pour une femme seule. Mais avec son accoutrement ridicule, la jeune femme se disait qu'elle ne risquait pas grand chose. En sortant de l'endroit où elle logeait un peu plus tôt, elle avait rit de son look de dealeuse de substances illicites. Avec son vieux sweat zippé rouge dont elle portait le capuche et ses grosses lunettes noires, Tomoe donnait l'air plus que suspecte. Mais ce choix était principalement du à sa soirée de la veille. En revenant la veille puis après sa sieste digne de la belle au bois dormant, elle s'était regardée dans un mirroir pour constater les dégâts. Autant dire que sa surprise avait été marquante. Elle n'avait pas su nommer le pire entre ses poches, ses cernes ou bien juste l'étrange marque sur son front. Mais rien qu'avec ça, Tomoe se disait qu'elle n'accepterait plus jamais la proposition d'un groupe de trois hommes sur un plage délaissée. Au moins, elle était toujours en vie.

Accroupie dans une petite allée parce que ses jambes lui faisaient encore mal, Tomoe s’intéressa à son entourage. Elle ne voyait pas grand chose car le ciel sombre ne laissait passer que de simples silhouettes de personnes ou batiements. Seules les quelques boutiques sur le point d'ouvrir éclairaient la zone. Malheureusement, Tomoe n'avait pas d'argent pour se payer une petite collation. Son porte monnaie était encore fourré de yens parce qu'en arrivant, l'idée d'aller effectuer un changement n'avait représenté qu'une infime partie de ses priorités. Maintenant elle regrettait son choix. Elle n'irait pas bien loin avec ses billets et ses petites pièces qui ne valaient surement rien. Son ventre gargouilla d'une façon plus que bruyante. Sur le coup, Tomoe tourna la tête en direction de la femme qui arrangeait des chaises juste à coté. Elle ne remarqua aucun changement dans son comportement. Rien qui pouvait témoigner du fait que l'estomac criant littéralement famine de l'adulte avait attiré son attention. En y repensant, aller la voir pour lui demander quelques renseignements ne seraient pas de trop. Qui sait, surement savait-elle si un de ces endroits où l'on pouvait convertir sa monnaie se trouvait dans les alentours.

Se relevant donc sans aucune grâce parce que son corps refusait de coopérer, Tomoe observa de son coin la femme en question. Elle fit de son mieux pour ne pas se faire remarquer. Après tout, avec son sweat rouge tapante, sa capuche et ses lunettes de soleil, si jamais elle la voyait, cette personne en particulier tirait hâtivement des conclusions sur les raisons de sa présence. Puis, qui de nos jours s'amusait encore à espionner les gens depuis un lieux sombre et désolé ? Tomoe attendit qu'elle soit de dos, pour des raisons évidentes. Après cela, l'adulte sortit enfin de sa cachette, instable sur ses pauvres pieds. Son impressionnante discrétion lui permit de s'approcher sans se faire entendre. Seulement lorsqu'elle fut à une certaine distance, c'est à dire ni trop près mais pas trop loin non plus, la jeune femme annonça sa présence en se raclant la gorge. De toute façon, elle avait la voix plus sèche que le désert de l'Arizona. Sortir un simple mot de sa bouche devenait presque un parcours de combattant. Elle réussit tout de même à lancer un terrible mais faible :

« Excusez moi, mademoiselle ? »

Maintenant qu'elle se trouvait tout près, Tomoe remarqua à quel point elle était... petite. Enfin non, la japonaise était la personne beaucoup trop grande ici. Du haut de son mètre quatre vingt, une taille assez anodine pour une femme, elle attirait souvent l'attention pour de mauvaises raisons. Pire encore, il lui arrivait d'effrayer les plus jeunes comme les plus âgés de son imposante présence. Pourtant Tomoe ne ferait jamais de mal à une mouche. Au contraire, ce serait plutôt la mouche qui la blesserait. Elle avait donc bien fait de dissimuler le haut de son visage. Personne ne voulait croiser quelqu'un ressemblant à un zombie ou du moins à quelque chose s'en rapprochant. Et cela même si sa vision en souffrait. Lunettes noires alors qu'il faisait aussi noir, du génie pur et dur. En voyant enfin la femme se retourner, Tomoe lui offrit un joli sourire, symbole universel du « Je viens en paix ».
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