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 L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV]

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Itak


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Itak

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MessageSujet: L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV]   L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV] EmptySam 16 Avr - 15:04

L'oreille tendue, un sourire sur les babines, Itak venait de trouver que faire de sa journée. En effet, tandis qu'il cherchait activement, le chien avait surprit une discussion entre un chat miteux et son compagnon canin. Le premier parlait de la mer comme d'un endroit merveilleux, alors que l'autre la décrivait tel un monstre. Un paradoxe plutôt intéressant quand on savait combien les félins haïssaient normalement l'eau. Rendu suffisamment curieux, Itak avait prit le chemin du port. Sans se cacher le moins du monde, le lévrier trottinait entre les passants. Beaucoup essayaient de passer leur main dans son pelage. Habilement, le concerné louvoyait entre eux pour éviter ce contact non désiré, se rangeant à côté d'un bipède écoutant de la musique -ceux-ci ne faisaient jamais attention à ce qui se passait autour.- lorsque les regards se faisaient trop appuyés. De temps en temps, bien que le cas demeure rare, il arrivait même qu'un avide essaie de lui mettre la patte dessus en le découvrant sans collier, mais le Barzoï disparaissait alors.

Prenant d'ailleurs une parallèle Itak chercha une route menant à son objectif du jour. Il se perdit plusieurs fois, avant de pouvoir enfin se guider avec son flair. L'odeur du poisson se faisait toujours plus forte, mélangée à celle du fuel. Son museau délicat froncé, le Barzoï se demanda un instant s'il avait réellement envie de voir quelque chose qui puait tant avant de se laisser gagner par la curiosité.

Les voiliers claquant avec le firent sursauter au début, de même que le bruit du moteur d'un zodiak rejoignant son Yacht. Itak suivit le chemin de promenade longeant les plages, jusqu'à se retrouver loin du centre. La mer sentait moins mauvais, offrant même quelques effluves intéressantes que le chien apprenait à apprécier. Les poils au vent, l'animal profita d'une avancée de rochers pour s'approcher. Assis, il se mit à chercher l'étendue de cette énorme flaque mouvante. Oui, décidément, la marche et les risques avaient valu la peine, voilà une grande découverte que le Barzoï comptait bien transformer en récit. Du bout de la patte, il toucha un embrun qu'il lécha ensuite. Une grimace déforma légèrement ses traits fins, C'était beaucoup trop salé... Et rempli de bandes vertes gluantes aussi. Inutile de songer à se baigner, c'était non seulement dangereux, mais sale certainement. Y avait-il vraiment des trucs aptes à vivre là-dedans ?

Alors que les yeux du chien dérivaient sur la peau translucide de l'océan, il s'arrêta sur une canette de soda. Les humains passaient apparemment aussi par ici. Dégueulasses, comme toujours. Comme pour l'approuver, le déchet se redressa soudain, tandis que l'eau formait une espèce de bosse. Une chose énorme venait de crever la surface. Reculant brusquement Itak termina sur le derrière, les pattes de devant en l'air, comme s'il faisait le beau. Au final, le chien se redressa et revint vers l'avancée rocheuse en trottant. Il avait peur mais ne voulait pas perdre une miette du spectacle. Ainsi, face à lui, se dressait un de ces fameux "poissons". Vu la taille de celui-ci, Itak comprenait pourquoi la mer était aussi grande.

- Bonjour- Il eut un léger temps d'hésitation pendant lequel il releva le museau pour flairer les effluves apportées par le vent.- Mademoiselle. Quel merveilleux pelage.

Fit-il en admirant le blanc et noir qui ceignait harmonieusement le corps certes généreux mais surtout musculeux de celle que les hormones révélaient comme une demoiselle.

- Jolie maison que vous avez là, même si les bipèdes laissent traîner leurs affaires. Comme par chez nous. Oh mais au fait je m'appelle Itak, et vous êtes gente dame ?

Lança-t-il à nouveau assis au bord avec toute l'innocence du monde, un grand sourire charmeur décorant ses babines. Il n'avait rien demandé explicitement même s'il espérait que ce début de conversation mènerait l'imposante mais non moins charmante dame à lui parler de sa vie dans l'eau ou de sa race.
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Walwalün


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MessageSujet: Re: L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV]   L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV] EmptyLun 18 Avr - 0:36

Il faisait particulièrement beau aujourd'hui, et l'agitation du port et des côtes de Los Angeles s'en retrouvait décuplée : les bateaux affluaient, certains s'ancraient pour la journée et d'autres surfaient sur les vagues. Les humains profitaient du soleil et de la chaleur, et se regroupaient tout naturellement au même endroit. C'était synonyme de caresses et surtout de nourriture pour Walwalün. Elle slalomait gracieusement entre les bateaux, au fond de l'eau, et passait parfaitement inaperçue, analysant le terrain, les personnes. L'animal émergea a la surface en soufflant puissamment et fut accueillie par un concert de cris apeurés et d'applaudissements. Un groupe d'humains l'appelait mais elle ne s'approcha pas d'eux et se contenta de replonger en piqué. Certes, une journée pareille représentant une aubaine mais elle ne se sentait pas vraiment à l'aise, perdue au beau milieu de cette véritable jungle de bateaux, de bruit et de déchets. Une boite métallique frappa juste au-dessus de son œil et l'animal chassa l'objet d'un revers de nageoire, agacée. Ces humains et leur sale habitude de tout jeter dans la mer, sa maison. Plutôt que de s'offrir en spectacle, pour le moment la jeune orque s'éloigna rapidement. Elle reviendrait ici plus tard.

Walwalün se dirigea vers les côtes et les immenses amas de rochers qui y reposaient. Elle les longea, appréciant la texture douce et soyeuse des algues contre son ventre, esquiva de justesse la ligne d'un pêcheur –là dernière fois qu'elle avait eu le malheur de se coincer dans ces choses, elle avait failli y rester– Replongeant sous la surface, elle suivit du regard un petit banc de poissons colorés qui se battaient courageusement contre le courant, et ça lui rappela de se méfier. Parfois les vagues se retournaient contre elle, qui normalement les chevauchait et en faisait une force, et ça la projetait avec force contre les rochers escarpés des rives ou même en direction des vastes plages de sable fin. Et si pour les humains de tels paysages ressemblaient au paradis, pour elle ce n'était synonyme que de mort.

Walwalün se maintint à une distance prudente et se laissa dériver tranquillement, remontant de temps en temps à la surface pour souffler avec paresse. Peut-être une ou deux minutes seulement passèrent avant qu'elle ne remarque la présence d'une masse brune, qui lui faisait face mais ne semblait pas la voir. Intriguée, l'orque se propulsa lentement d'un mouvement de queue et cette fois-ci, expira avec une certaine délicatesse, ne voulant pas effrayer et faire fuir le… le chien ?


- Bonjour, l'accueillit une voix indéniablement masculine. Ce chien avait un magnifique pelage, d'une couleur brun-chocolat joliment mise en valeur par le soleil, et affichait un air royal, mais avenant. Il semblait aussi intéressé et curieux que Walwalün, alors celle-ci s'appliqua à rester en surface, se disant que cette journée ne serait peut-être pas si ennuyeuse que prévu. Le joli chien reprit : Mademoiselle. Quel merveilleux pelage.

Flattée par ses mots et son attitude, la jeune orque resta néanmoins silencieuse. C'était bien la première fois qu'un animal terrestre l'abordait ainsi, avec autant de délicatesse, et elle ne comptait pas gâcher sa chance.

- Jolie maison que vous avez là, même si les bipèdes laissent trainer leurs affaires. Comme par chez nous. Oh, mais au fait je m'appelle Itak, et vous êtes gente dame ?

Oh. C'était a son tour de parler et de lui répondre. Un peu embarrassée, Walwalün prit quelques secondes a réagir, mais le charmant sourire qu'affichait son interlocuteur la poussa à se lancer :

"Walwalün. Enchantée. Déjà à court de mots, elle repensa à son compliment : Ce n'est pas du pelage, mais de la peau. Comme un humain, tu vois ? mais en mieux. Ça me permet d'être rapide et agile dans l'eau. Par contre, j'ignore pourquoi nous sommes noirs et blancs. Elle s'exprimait un peu comme une enfant, tutoyant le dénommé Itak, mais elle n'avait jamais appris qu'il existait deux façons de s'adresser à quelqu'un. Les seuls langages qu'elle connaissait, c'était celui de son clan, qu'elle n'avait jamais oublié malgré la séparation ; celui des humains, qui se transmettait surtout par le ton et la gestuelle ; ainsi que ce langage universel très simple que parlaient tous les animaux pour se comprendre entre eux. Mais je suis contente qu'il te plaise ! Fit-elle en gazouillant.

L'animal ouvrit la gueule en un rictus qui se voulait être un sourire heureux et sortit la langue, comme elle avait l'habitude de le faire pour amuser les humains. Ils trouvaient toujours ça 'trop mignon' ; mais Walwalün était heureuse et voulait le montrer. C'était si enrichissant de faire de nouvelles rencontres, surtout avec un animal habitant la terre ferme !


"Et alors… tu es ce que les humains appellent un chien ? Je n'en ai pas rencontré beaucoup, généralement ils n'osent pas s'approcher de moi, je leur fais peur je crois. Mais je ne suis pas méchante ! D'ailleurs il y a quelque chose qui m'a toujours fascinée, c'est la différence de taille et de physiques et de couleurs qu'il peut exister chez vous. C'est étrange. Nous, on se ressemble tous."

Elle se tut soudainement en se disant qu'elle parlait peut-être un peu trop, et reprit timidement une seconde plus tard :

"Je suis désolée si je parle trop, j'aime bien découvrir de nouvelles choses. Oh, et je suis une orque, je ne sais pas si tu le savais déjà, mais il y a pleins d'humains qui nous voient comme de vulgaires gros poissons et c'est  un peu vexant."

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Itak


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MessageSujet: Re: L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV]   L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV] EmptyLun 18 Avr - 10:48

Charmante de corps et d'esprit.

Itak avait gagné sa journée. Son sourire s’agrandit d'avantage si c'était possible, alors qu'il se montrait sous son jour le plus charmeur. C'était plus fort que lui, dès que le Barzoï rencontrait une femelle, il jouait les séducteurs, quelque soit son espèce, pourvu qu'elle porte en elle une quelconque forme de beauté. Aujourd'hui plus encore, étant donné le pouvoir de réflexion des rayons du soleil sur son pelage rayé. L'eau qui frappait ce ponton naturel, loin des hommes, était propre si on omettait la canette voyageuse. Aussi, Itak voyait clairement son reflet danser dans le miroir translucide, juste devant l'orque qui le rompait de temps à autre de part ses mouvements de nageoires. Peu importe, bien que charmeur, le chien n'était par narcissique, et présentement observer Walwalün l'intéressait d'avantage. Son histoire était fascinante, et dire que ce n'était que le début de la conversation. Itak en frissonnait d'excitation, rempli de questions.

- De la peau ? Comme c'est curieux ! Mais en effet, les hommes auraient dû prendre exemple sur votre type, plus abouti. Je me demande comment ils peuvent être l'espèce dominante alors que de toutes parts, avouons-le, ils ne sont pas vraiment finis.

Peu froissé par le tutoiement enfantin de l'orque, le Barzoï mettait toutefois un point d'honneur à respecter son langage durement acquis. Elevé dans la rue, l'animal était habitué à se faire traiter bien plus mal qu'aujourd'hui, pas de quoi s'offusquer donc, au contraire, il se réjouissait d'être tombé sur un spécimen bavard. C'était d'eux qu'on apprenait le plus.

- C'est vrai qu'il existe de nombreux chiens. Je ne suis pas féru de sciences voyez-vous, moi, c'est plutôt la littérature... Mais on dit que les hommes, encore eux, sont à l'origine de tous ces changements. Ils ont croisé les mères les plus fines avec les pères les plus rapides, ou les molosses les plus terrifiants selon leurs besoins. D'un autre côté, cela fonctionne aussi naturellement en ce qui nous concerne. Si une grande femelle brune s'éprend pour un petit mâle blanc, naîtront des chiots moyens caramels ou couleur neige maculés de tâches éparses. A croire que les gênes de chiens sont quelque peu artistiques...

S'étant emporté dans son explication rhétorique, sa queue touffue levée haut, le chien se rassit précieusement, enroulant ses fines pattes de cette même queue faisant sa fierté.

- Mais nul doute que ceux des Orques ne changent pas ou plus car ils ont déjà trouvé la perfection. Pourquoi changer lorsqu'on parvient au plus beau, au plus puissant et majestueux des êtres ? Les humains comme tu viens de le souligner voient tout ce qui n'est pas humain "vulgaire", ne le prends pas pour toi. Entre eux même, ils se trouvent vulgaires... Fiee-vous aux yeux bien plus exercés des animaux.

Flatteur ? Pas seulement, Itak était sincère, il trouvait Walwalün superbe, et ce n'était pas son coeur d'artichaud qu'il parlait. Sans nul doute son amour inné pour le beau associé à la nouveauté qui embellissait encore la peau luisante de l'orque. Capable de respirer hors de l'eau mais aussi dessous- Itak le supposait tout du moins.- la géante paraissait être l'animal parfait.

- Vivez-vous seule ici ? Qu'y a-t-il dans toute cette étendue ? A moi, elle me parait bien vide vue d'ici.

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Walwalün


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MessageSujet: Re: L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV]   L'Océan n'est qu'un morceau de ciel tombé par terre [PV] EmptyMer 20 Avr - 15:00

Walwalün était heureuse. Heureuse d'intéresser quelqu'un, de le rendre curieux à propos d'elle et de son peuple, alors que d'habitude le dialogue avec le monde terrestre restait difficile. Le regard étincelant et le pelage voletant tranquillement au grès du vent, Itak se tenait fièrement devant l'orque avec une assurance qu'elle admirait. Pour un si petit être –du moins comparé a elle– il ne manquait pas d'allure, ni de confiance en lui. Quelque choses qui faisait cruellement défaut a Walwalün.

Elle s'installa dans un rythme paisible pour se maintenir à la surface et écouta son interlocuteur parler de son timbre de voix profond et agréable, se hérissant lorsqu'il désigna l'humain en tant qu'espèce dominante sur cette planète.


"L'humain n'est pas l'espèce dominant ce monde. La nature est plus forte, elle gagnera toujours.

Walwalün en était le parfait exemple. Même retenue en captivité, elle avait tué et désorganisé les humains qui la retenaient captive, alors qu'ils étaient censés rester en contrôle de la situation… et de l'animal. Chose qu'ils n'étaient pas parvenus à faire, preuve que la nature reprenait toujours le dessus. Mais cette histoire, elle s'abstint de la raconter à son compagnon, de peur de l'effrayer, ou de le dégoûter. Au vu de son poil impeccable, ça ne l'étonnerait pas qu'il appartienne à des humains et qu'il soit juste en vadrouille ; ses propriétaires ne devaient pas se trouver bien loin, probablement en balade sur la plage. Walwalün ne pouvait pas s'empêcher de se sentir déçue a l'idée qu'il doive partir.

Puis Itak reprit la parole, et lui parla de choses dont Walwalün n'avait jamais entendu parler auparavant. Les sciences, et la littérature ? Qu'est-ce que c'était ?  Elle s'efforça de se concentrer sur ce qu'il disait, rejetant toutes ses interrogations dans un coin de sa tête. Alors, les humains s'amusaient à croiser des animaux qui pourtant n'avaient rien en commun ? Étrange, mais ça expliquait bien la diversité des physiques de cette espèce, et pourtant la jeune orque se demandait toujours comment il était possible pour eux de s'être autant multipliés. Mais ce que racontait Itak n'en était pas moins captivant.

A la fin de son monologue, il se rassit calmement mais malgré le silence l'orque ne se prononça pas et le laissa reprendre :


- Mais nul doute que ceux des Orques ne changent pas ou plus car ils ont déjà trouvé la perfection. Pourquoi changer lorsqu'on parvient au plus beau, au plus puissant et majestueux des êtres ? Les humains comme tu viens de le souligner voient tout ce qui n'est pas humain "vulgaire", ne le prends pas pour toi. Entre eux même, ils se trouvent vulgaires... Fiez-vous aux yeux bien plus exercés des animaux.

Walwalün combattit l'impérieuse envie de partir se terrer au fin fond de l'océan. Confuse et embarrassée, elle remercia mère-nature de l'avoir rendue incapable de rougir, et adressa à Itak un grand sourire tout de crocs.

"Merci… On ne m'avait jamais autant complimentée, avant."

Ce n'était pas tout à fait vrai. Evidemment, les humains la complimentaient avant. Ils la trouvaient belle, forte et majestueuse, et mignonne aussi, mais ça avait vite changé après le premier accident. Ou plutôt le premier massacre, mais ils avaient fait passer cette histoire pour un vulgaire 'incident' qui ne se reproduirait plus, en croyant que l'isoler arrangerait les choses. Et ils avaient lamentablement échoués.
Mais ce n'était pas le moment d'y penser, et si ces souvenirs lui revenaient trop en mémoire, trop brusquement, l'autre serait en mesure de reprendre le contrôle et de tuer à nouveau. Et ça, la jeune orque ne le permettrait pas. Pas maintenant.

Walwalün repoussa ces pensées au plus profond d'elle et se concentra plutôt sur la voix d'Itak, qui lui demandait si elle vivait seule, et ce qu'il se trouvait dans l'océan. Toute cette étendue d'eau lui paraissait vide, et l'orque comprenait sa vision des choses. Les animaux terrestres et les humains ne pouvaient pas comprendre, ni ressentir toute l'énergie de la mer. Ça restait parfaitement invisible à tous ceux qui n'y vivaient pas.


"Je suis seule. Avant, j'avais une grande, très grande famille mais les humains sont venus avec leurs bateaux et leurs filets et m'ont enlevée. Mais ce n'était pas ici, alors je ne les ai plus jamais revus. Je me demande s'ils vont bien… Un peu chagrinée par ces douloureux souvenirs, elle se hâta de changer de sujet : Mais je ne suis pas tout à fait seule. Il y a l'Océan, c'est ma maison. Et il est vivant, tu sais. Ce n'est pas juste de l'eau salée, quand il est en colère ou triste, il créé des tempêtes et des orages et renverse les bateaux des humains. Il est très puissant. Il y a aussi des millions d'animaux de pleins d'espèces différentes qui vivent là-dessous, par exemple des baleines qui sont quatre fois plus grosses que moi ! Il y a des poissons de toutes les couleurs, de toutes les tailles et de toutes les formes ; et même des serpents de mer, des requins, et les oiseaux qui viennent nous rendre visite parfois. On chasse tous ensemble. L'Océan est loin d'être vide, au contraire, mais on a de la place et on se hiérarchise. De toute façon, personne ne s'établit jamais au même endroit pour longtemps, il n'y a pas de territoires. L'Océan est notre le seul territoire et il est immense.
Je peux te faire visiter si tu veux. Tu peux grimper sur mon dos –il faudra juste faire attention à ne pas me griffer– et je resterai à la surface. Ça sera plus intéressant pour toi de voir tout ça. Je me tiendrai tranquille, c'est promis !
"
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