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 Un soucis, ce n'est rien qu'une fleur, pas vrai? Et un calendula, un soucis... [Pv : Invar]

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Gemini


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Gemini

hoodlum




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MessageSujet: Un soucis, ce n'est rien qu'une fleur, pas vrai? Et un calendula, un soucis... [Pv : Invar]   Un soucis, ce n'est rien qu'une fleur, pas vrai? Et un calendula, un soucis... [Pv : Invar] EmptyVen 12 Fév - 2:16

Comme il est étrange qu'un simple souffle de vent devienne une symphonie au milieu des champs solitaires entourés par la mort grise et la jungle verdoyante. Comme il était inquiétant quand cette même mélodie se change en plainte, en cris, en effroi, avant de ne devenir qu'un sifflement mélancolique. Une voix, silencieuse pour le reste du monde, la plupart du temps. Une voix si plaintive, mais si joyeuse. Un casse tête impossible pour des logiques binaire. Oui, non. Ceci ou cela. Mais jamais les deux à la fois. Car pour eux, dedans, dehors...au dessus, au dessous. Mort ou vivant. Une clair différence.

Pourquoi penser à cela? A cause du vent. Le rapport? Le vent est heureux et triste à la fois. Pas étonnant. Ce n'était pas étonnant hein? Gemini leva la tête pour respirer les odeurs de la campagne, les odeurs de ce qui était humain et nature tout à la fois, quelque chose d'étrange mais pas désagréable. Pour une fois, il n'avait pas grand chose à faire, alors il était partit s'égarer. Non il...si, il s'était égaré. Grâce à "Lui"...ou plutôt à cause, c'était difficile à dire.

Les blés ressemblaient à un immense tapis...ou alors à des tentacules dégoulinantes de miel. De près et de dedans ça ressemblait plus à de l'or en petite barres très fines. Et le sol était d'un ton ambré sous les rayons jouant au ping-pong sur les tiges jaunes, comme si il n'était qu'un immense tronc. Un tronc froid et frais, dans lequel on pouvait creuser mais un tronc quand même.

Pourquoi maintenant? Pourquoi ici? Oui, bonne question. L'air. L'apparence féerique de cette illusion fabriquée par l'homme. Taillée par lui, pour lui, comme un buisson. Le monde était un buisson et l'Humanité était le jardinier aux milliards de bras, chaque bras allant dans sa propre direction, avec sa propre forme. Non...non ce n'était pas ça. Si? Le monde comme un jardin? Les humains pouvaient être d'étranges créatures.

Toujours était-il que le cabot gris se trouva sur un chemin terreux. Là, vers la droite, il semblait y avoir des près. Là, vers la gauche, il y avait une grange miteuse. Et là, devant, une sorte de panneau. Un panneau comme un rectangle, qui tanguait, d'avant en arrière. Et des petites souris qui s'effritaient en passant entre ses pattes murmurant : "Plus, toujours plus! Encore plus..."

Penchant la tête, il n'eut pas le temps de questionner les rongeurs qui disparurent aussi vite qu'ils étaient apparus. Le vent souffla, le vent soupira, le vent chanta. On avait beaucoup de façon de le décrire mais on avait jamais vraiment réussi à se mettre d'accord en fait. Pour lui, les sortes de choses humaines, sur les panneaux, sur les toitures parfois ou enfin...c'était compliqué. Peut-être cela signifiait-il quelque chose. Peut-être...

Ignorant l'objet incompréhensible, comme un non initié aurait ignoré des hiéroglyphes, la boule de poils grise aux yeux vairons prit la réponse D, à savoir le champ voisin. Se glissant entre les plants de blés, il continua tout droit. Quelle aventure! Maintenant qu'il y pensait, il n'était jamais allé aussi loin! C'était excitant.

Soudain l'envie de sautiller le prit et il s'amusa. Droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche! Yeah! Droite, droite, gauche, droite, droite, droite, gauche! Stop. Quelque chose droit devant. La curiosité piquée, il s'approcha. C'était quelque chose...c'était...oh. Un bout de métal. Mais le soleil semblait se concentrer sur lui. Doucement il posa sa patte dessus. Aie...

Aussi doux qu'il ait put être, un liquide rouge commença à perler. Aie, ouille. S'empressant de lécher sa plaie nouvellement ouverte, il observa la petite goutte. La petite rivière. Le rouge, le rouge poisseux autour de lui. Un frisson lui parcourut l'échine. "Lui"...? Non...il y avait autre chose. Relevant le museau il observa le ciel. Quelques nuages gris...non ce n'était pas la tempête. Mais alors, quoi? Il se mit à taper à répétition le sol devant lui avec son autre patte...

-Pourquoi, pourquoi...normalement ça veut juste dire quelque chose pourtant je n'entends pas vraiment ce que ça veut montrer.
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Invar


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Invar

loner




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MessageSujet: Re: Un soucis, ce n'est rien qu'une fleur, pas vrai? Et un calendula, un soucis... [Pv : Invar]   Un soucis, ce n'est rien qu'une fleur, pas vrai? Et un calendula, un soucis... [Pv : Invar] EmptyVen 19 Fév - 16:22

hopeless 'cause miserable, homeless 'cause leashless

GEMINI

Sous la pelisse grise rongée par la faim et par les combats, restée épaisse, Invar étouffait. Pas de nuages pour faire obstacle aux milliers d'épines lumineuses que le soleil, l'indifférent, l'injuste soleil, lui abattait sur tout son corps haletant de chaleur. Le soleil était traître et il aimait à voir la souffrance des êtres, aurait-il pu songer. Il reculait face à la neige en hiver, la laissant aux pattes qui ne manqueraient pas de s'y imprimer. Il s'en vengeait l'été, imposant sa loi de fer sur chaque endroit qui n'était pas ombragé par un autre qui s'était sacrifié, surchauffant certaines terres. L'automne, il jouait à cache-cache derrière les nuages de pluie en rigolant de toutes ces trombes qui arrosaient la terre avant de redonner un soupçon d'espoir quant à l'arrêt de toutes ces averses en paraissant vite-fait, pour mieux les prendre à revers quand les êtres se décidaient à sortir en laissant arriver en un éclair une nouvelle giclée de torrents du ciel. Le printemps était la seule saison où il montrait un peu d'utilité.

Sauf que ce n'était pas ce à quoi songeait Invar. Il s'en foutait bien de ce genre de réflexions philosophiques. Il avait dépassé le stade du pessimisme depuis très longtemps: au delà de ça, c'est le résignement qui trône et Invar était diantrement résigné. Résigné à vivre fuyard, miséreux, apeuré. Miracle aurai été insuffisant pour le sortir de cet abîme là au delà du pessimisme, et bonté tout juste pour l'y enfoncer un peu plus en lui donnant un jour de survie supplémentaire. On imagine pas ce qu'un corps qui bouffe toutes les semaines et encore peut faire d'un seul repas. On devrait, d'ailleurs.

Pourquoi Invar était miséreux? Parce qu'il était seul, seul dans une forêt qui lui narguait ses ressources sous le nez pour les lui ôter aussi sec. Pourquoi Invar crevait de chaud sous sa fourrure? Parce qu'il ose chercher à sortir de la forêt. Un mal pour un autre. Mais il avait faim. Et la faim est comme la misère et le soleil, elle ne négocie pas. Trouve une vieille côtelette d'il y a quinze jours ou jette toi dans un fossé pour y agoniser. La peur, peur de mourir, peur de souffrir, avait préféré la première solution, et l'avait traîné comme un poids mort vers la civilisation. Vers les humains - vers le danger.

La première créature qu'il croisa ne fut pas un humain, ni un danger. C'était une corneille, qui croassa un marmonnement incompréhensible à sa vue, comme pour le réveiller de l'état de surprise tétanisée que la simple vue de l'oiseau au sortir d'un buisson. Il recula d'un bond, avant de décider que c'était tout à fait comestible et de sauter à nouveau en avant. Pour la tuer. Trop tard cela dit.

La seconde, après le corvidé et un bon moment de marche pour repérer une poubelle pas trop loin non plus des bois, n'était pas un humain mais le critère danger était encore sérieusement à déterminer. C'était un truc gris, peut-être un chien, qui sautillait à droite et à gauche joyeusement sans se préoccuper de Soleil qui continuait à déverser sa canicule en conserves sur son habit gris. Puis qui s'arrêta, face à un bout de métal tordu qui accrochait les rayons de Soleil pour le moquer à son tour. Et le planta dans sa patte - puis eut l'air vachement surpris quand effectivement, le sang s'en mit à couler. Et tapa par terre avec son autre membre. Et marmonna quelque chose qu'il n'entendit pas. Un grondement échappa au bâtard, surpris, confus.

Peut-être qu'il avait quelque chose à bouffer. Peut-être pas.

̣« Ehp. »

Il s'en foutait qu'il était innocent de son malheur ou pas. Personne l'était, de toute façon. Personne, personne, personne!



[gad j'aime tellement comment t'écris Heart  ]
[EDIIT→ je viens de remarquer que mon post fait très exactement 666 mots. RIP me.]
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Gemini


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hoodlum




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MessageSujet: Re: Un soucis, ce n'est rien qu'une fleur, pas vrai? Et un calendula, un soucis... [Pv : Invar]   Un soucis, ce n'est rien qu'une fleur, pas vrai? Et un calendula, un soucis... [Pv : Invar] EmptyMar 1 Mar - 0:48

On ne sait jamais ce que les étendues sauvages cachent ou hébergent. Parfois des plantes inconnus, d'autre fois des lieux abandonnés ou inexplorés. Mais dans cet endroit il y avait bien une chose que l'on trouvait : Des animaux. D'autres individus. D'autres esprits dansant sur le rythme de la Vie, jouant sans vraiment en avoir conscience sur un plateau de jeu dont il ne voyait qu'un simple et minuscule carré. Doucement mais sûrement l'écarlate fut dévoré par le sol et disparu. Mais il restait cette impression. La désagréable impression que...

Soudain, une voix. Une interjection. Ainsi donc il y avait quelqu'un qui était venu. L'avait-il vu ou bien était-il là sans l'avoir véritablement souhaité? Dans tous les cas, c'était une nouvelle tête. Enfin, une nouvelle voix, alors, cela était une bonne nouvelle! Après tout, il était sortit du territoire des Hoodlums depuis un moment, et le chemin lui était devenu un peu flou avec tous ces détours et ces champs dansant au gré du vent en s'abreuvant d'un met dont seules les plantes pouvaient se gaver, les malignes.

Alors, le chien gris aux yeux vairons se retourna, sautillant, l'expression de la joie paraissant au niveau de ses oreilles droites et de sa queue battante. Il s'exclama :

-Hey! Bonjour moi c'-...

. . .

. . . . . .

Non.

Non, non, non, non, non!

Alors comme ça il pouvait ressembler à ça aussi?





En face de lui, les pattes trempant dans une flaque rougeâtre, un autre animal. Un chien, qui le fixe. Mais lui ne le fixe pas vraiment en retour. Doucement, une patte squelettique se pose devant celle de l'inconnu. Tout aussi doucement, les oreilles de Gemini s'abaisse alors qu'il lève la tête pour observer...non, pour contempler cette terrifiante apparition. Car outre la personne qui avait parlé, il y avait autre chose. Quelque chose de bien plus inquiétant.

Une longue langue sortit de la gueule ouverte de la chose. Au milieu de sa tête blanche, deux orbites vides qui pourtant étaient pointés vers lui. Le reste du corps, dominant le bâtard qui se trouvait en dessous. De la colonne coulait un liquide graisseux, alors même qu'en dessous, la peau blanche comme celle d'un mort semblait collée, comme si la faim tenait cette abomination. Le squelette titanesque pencha la tête sur le côté. Alors c'était ça, le rouge. Le grand rouge. "Lui". Terrifié, le canidé grisé fit quelques pas en arrières, la queue s'abaissant pour finir entre ses pattes arrières.

Fétide, l'haleine de la bête était visible, ses crocs aussi. C'était terrifiant. C'était "Lui", c'était tout ce qu'il pouvait penser. Alors, sans demander son reste, il recula à nouveau, soufflant, puis clamant, puis hurlant :

-Non...pas "Lui". Pas "Lui". Pas "Lui"!

Du coeur une symphonie monta en crescendo. Et de cet orchestre de l'instinct se créa une vague qui passa dans tout son corps, et la chanson se transforma en recommandation. Mais l'esprit ne pouvait prendre le temps de débattre avec lui même sur la marche à suivre. Car il n'y en avait pas. Comme le vent emporte une feuille, la raison fut malmenée. Ne resta qu'une seule et unique pensée : "Fuir".

En un mouvement, il se retourna. En un autre il bondit au travers du champ de blés, à toute vitesse. Mais enfin qu'est-ce que cela signifiait?! "Lui" était inquiétant, et il ne l'aimait pas, mais jamais il n'aurait pensé qu'il puisse être aussi effroyable! Ses pattes à présent le portaient. Vite, plus vite. Comme la fois où il avait été libéré, où il avait courut jusqu'à ne plus pouvoir courir, loin du blanc. Le blanc mortel, mais là ce n'était pas ce qui l'avait rattrapé.

Peu importait. Il ignora le fait qu'il passa dans un champs de poils légèrement bruns ainsi que le discours animé d'une corneille à une autre concernant la faisabilité d'une pirouette devant un monstre de métal et la probabilité que ça agace ce dernier. Ou bien piaillaient-elles tout simplement? Aucune idée.

La course le mena a travers le champ. Gauche...a gauche...a droite. Avant que, finalement, il ne soit dans l'obligation de s'arrêter. Non qu'il n'avait plus de souffle, à vrai dire il pouvait encore courir une trotte. Non, il y avait là devant lui une barrière. Une construction de bois, une palissade. Et là il s'en vint à se poser une question : Pourquoi construire un mur pour s'enfermer à l'intérieur? La peur ne pouvait être une raison suffisante, car si la peur fait construire des murs, il y en aurait partout. En fait, il était très probable que les murs ne soit qu'une façon de se mentir sur le fait d'être. On a fait un mur, donc on est. Je bâtis et je possède donc je suis. Ce qui était en soi, assez stupide.

Perdu dans ses soudaines élucubrations, Gemini en oublia la raison même de sa venue devant la palissade, c'était à dire l'affreux chien tout d'os et de peau moite qui se trouvait juste au dessus de l'autre personne qui avait tenté de lui parler. Penchant la tête, le cabot à l'esprit confus se mit à tourner sur lui même en regardant sa queue avant de s'asseoir et regarder le ciel parsemé de nuages, sans prendre vraiment garde à ce qui arrivait :

-Non...une seconde, si le mur n'est pas unique, peut-être que "Lui" n'est pas unique non plus...et si l'unicité du "Lui" que je connais est en faite fausse par rapport à une multiplicité d'"Eux" alors peut-être que comme le mur soudain...

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