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 i will flight, flight the world and flight my fear, run and run again and again ¤ invar

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Invar


▲ Crédits Avatar : myself + akreon
▲ Messages : 39
▲ Points & Dollars : 51
▲ Date d'inscription : 05/12/2015
Invar

loner




i will flight, flight the world and flight my fear, run and run again and again ¤ invar Empty
MessageSujet: i will flight, flight the world and flight my fear, run and run again and again ¤ invar   i will flight, flight the world and flight my fear, run and run again and again ¤ invar EmptySam 5 Déc - 22:56

lie, lie with the world.
what you've seen
La peur a toute sa place dans la vie du solitaire. La peur de tomber sur plus fort que lui, la peur de ne pas trouver de quoi manger pour le lendemain, la peur des hommes, la peur des chiens. La peur est omniprésente. Il faut dire qu'Invar n'a pas pris du meilleur des deux races; entre sa taille dérisoire et sa maigreur alarmante plus que renforcée de son peu de facilité à vivre, il ne paraît singulièrement pas menaçant. Pourtant, il ne faut jamais se fier à ces trompeuses apparences. La peur peut donner bien de la force quand vous la subissez sans trêve.

Certains rejettent la faute sur le sang de loup qu'il partage avec celui du meilleur ami de l'homme. D'autres sur divers prétextes fabuleux ou moins, mais une chose est sûre: Invar est instinctif. Immédiat, dans son propre intérêt. Dans l'instant. L'avenir n'existe que dans les heures à suivre. Le passé est à oublier et oublié. Le présent seul compte. Prévoir n'est pas son habitude. En un mot? Bestial. Il court après ce qui court, il profitera des occasions pour soumettre le plus faible. Mais pour qui l'a cerné, il ne faut pas plus de quelques mimiques agressives pour le faire décamper - à condition que la vue de ses yeux gris révulsés, de son corps entier affaibli et décharné, de la lueur qui brille dans son regard pourtant éteint ne vous a pas décontenancé, même un bien court instant.

Sauf si la nourriture entre en jeu. Un lapin mort. Des os avariés de poulet. Une souris blessée qui se traîne laborieusement sur la terre. C'est bien tout ce qu'il peut espérer attraper, mais sa hargne n'a plus d'égal. N'aura jamais eu d'égal celle d'un animal affamé devant un bout de pitance; n'aura jamais eu d'égal celle du lupin acculé qui se défend. Invar se bat. Jusqu'à la mort, si besoin en serai. Parce qu'après tout, s'il ne se bat pas, la mort l'attend invariablement. Les grondements et le poil hérissé n'y feront rien.

Au final il s'en fiche d'être libre ou pas. De se soumettre ou pas à quelqu'un. Une seule pensée, un seul objectif. Il faut survivre. Il faut se battre. Peu lui importent les sacrifices, les déshonneurs, les fourberies. Il fera n'importe quoi. Pourtant, une règle d'or, c'est de ne jamais donner la moindre confiance. De ne jamais accorder la moindre liberté sur vous-même à quelqu'un d'autre. De ne jamais avoir de dettes, de ne jamais rien devoir. Devoir quelque chose, c'est un gage de défaite. C'est la seule exception à cette règle de ne jamais rien prévoir, ne jamais anticiper le futur. Il ne faut pas de dettes. Des deux côtés. Les échanges sont immédiats ou les échanges sont inexistants.

Instable. Psychotique. Paranoïaque. Ce seraient autant de mots pour le décrire, l'hybride. Par manque de confiance, en chacun, en chaque chose, chaque élément. La méfiance se doit d'être aussi présente que la peur. L'imprudence entraîne la défaite, encore et encore. Chaque congénère comme chaque entité. C'est pour ça que la méfiance entraîne la cruauté. Une cruauté toute relative; il n'a rien de sadique. Juste affamé. Si on croise une vie moins forte que la sienne, il faut la détruire, l'annihiler. Pour empêcher la concurrence et pour permettre de se nourrir. Si on croise une vie plus forte, il faut s'enfuir avant qu'elle ne vous détruise vous. C'est comme ça que fonctionne Invar. Par instincts, par impulsions, par indications spontanées. La générosité est un mensonge et la compassion est un piège, une hypocrisie. Le système des meutes est simple. Vous êtes utiles, et vous restez. Vous ne l'êtes plus, et vous partez. Tout fonctionne sur le matérialisme. L'espoir n'a pas de place. Les rêves n'ont pas de place.

Seulement la force. Les faibles meurent. Les forts survivent. Invar n'est pas un fort, Invar est juste buté. Buté à vivre, buté à continuer cette existence de malheur. C'est pour ça qu'il se refuse aux bonheurs, aux amitiés, aux amours. Seule compte la survie, la survie qu'il dispute chaque jour à chaque danger qui le menace.

Dans sa gueule, dans sa tête, dans son corps entier, il y a un mot. Ce mot, c'est la peur. Et cette peur a modelé l'hybride en prédateur chassé, en proie offensive. La peur a ruiné tout ce qui pouvait être bon pour ne laisser que l'utile, que le malsain et le violent. La peur a fait le tri et a scrupuleusement choisi. Elle a choisi la survie à la vie.


the character


Prénom: invar, alliage de fer et de nickel.
Groupe: wild.
Sous-Groupe: loner.
Rang: anything.
Age: trois ans & cinq mois.
Sexe: mâle.
Espèce: chien, ou loup, ou les deux.
Race: chien-loup de saarlos mêlé de moitié à divers races indéfinies, plus 12,5% de vrai loup généreusement légués par un vieil ancêtre.

the player


Pseudonyme: Imaginaire /o
Âge: Treuze
Quelque chose à dire ? Nan
Comment es-tu arrivé ici ? Demande de parto, j'crois. Même pas acceptée mais j'étais une ancienne membre donc j'vous interdit de crier à l'illégalité o/
Personnage sur l'avatar: Aucun en particulier, le lineart vient gracieusement d'akreon sur DA, tiré de la BD off-white.





past isn't gainful to tell

Ne dit-on pas souvent que le passé applique sa marque sur les créatures? Ne dit-on pas souvent que c'est ce qui transforme, pétrit et construit? Peut-être. Peut-être est-ce pour le passé que c'est le loup que vous voyez dans les yeux incolores de l'hybride, peut-être est-ce pour antan que vous voyez ce présent.

Peut-être.

Invar n'aurai pas dû naître. Invar n'aurai jamais dû voir le jour. Un viol. Un viol, un viol d'une chienne des rues sans pedigree par un magnifique chien-loup de pure race soigneusement choisi depuis les plus anciennes places de son ascendance. Jusqu'à en avoir rajouté du sang du vrai, du réel lupin. A peine né que les larmes de la génitrice coulent. A peine né qu'il est déjà rejeté. Que la vie dédaigne déjà cette erreur qui n'aurait dû exister, qui aurai dû mourir comme la soeur et le frère qui étaient censés exister avec lui. Mais ils sont morts. Le peu de nourriture de la grossesse, la difficulté de la mise-bas, ce sont deux cadavres qu'elle a expulsé. Le dernier vit à peine, mais il vit. Il s'accroche, il résiste, il tient tête à la mort qui veut l'emporter lui aussi. Mais la mort renonce et abandonne le nouveau-né à la vie blasée de ce poids inutile.

La vie c'est sa mère, quatre ans, sa première portée. Elle aurai voulu arriver à le tuer, se libérer du sang de celui qui l'a souillée. Mais elle, elle en est incapable. Elle n'arrive pourtant pas à l'aimer. Elle le soigne, elle le nourrit, mais elle ne l'aime pas. Elle est distante et froide.

Des fois elle pleure.

Le chiot ne comprend pas. Il n'a jamais rien vécu d'autre mais il ressent, il ressent que ce n'est pas comme ça que ça doit se passer. Il le sait d'instinct. Mais il ne peut rien faire, alors il subit et il ne dit rien. Il souffre mais il souffre en silence. De ne pas avoir de mère, de ne pas avoir père, frère, soeur. De ne pas avoir de nom.

Des mains. Des mains impressionnantes, sales et dures, qui l'attrapent et le maintiennent. Il se débat, mais elles sont bien plus puissantes. Des mains qui le fourrent dans un panier carré de tiges brillantes et tressées de la couleur de ses yeux. Puis tout s'ébranle. Les chiens autour de lui aboient à leur tour, gémissent. D'autres restent silencieux. Puis il y a l'animalerie. Des jours, des semaines à attendre qu'on daigne lui porter attention. Mais les humains sont comme la vie, ils ne veulent pas de lui. Il se lasse. Il attend sans conviction un adoptant qui ne viendra pas.

Un an.

Il s'enfuit. Une inattention bête, et il en profite. Il est dehors; il erre, il survit tant bien que mal. Sa mère? Il ne la revoit plus. Elle doit être bien soulagée d'être débarassée de lui. Peut-être le croit-elle mort. De toute façon, il s'amaigrit, il souffre de la faim et des blessures. Il le sera bientôt, songe-t-il. Les poubelles ne sont pas assez pour nourrir tout le monde. Ca y est; la vie tient enfin son occasion de l'envoyer balader, de s'ôter cette erreur inutile.

Mais reviennent les hommes. Plus nombreux, plus armés, plus prudents. Il faut dire que sans être impressionnant, le jeune a pris de la taille à défaut du poids. Cette fois-ci, pas de main, mais une longue tige de métal creuse qui laisse au bout pendre une boucle de fil de fer. Il est entravé, chaque mouvement est un supplice à son cou. Encore les cages. Encore la camionnette qui démarre à nouveau. On va le ramener à l'animalerie et l'attente reprendera.

Mais non. On ne l'emmène pas à l'animalerie. Dans un hangar qui sent la mort, le désespoir. Crasseux et puant. On le jette au milieu des siens, dans une cage cette fois immobile, ancrée dans le mur. Les chiens gémissent, aboient, crient leur peur, leur terreur à être enfermés dans cet austère lieu. Ce lieu, c'est la fourrière.

On emporte des chiens. Ils ne reviennt pas. Ce sont ceux qui sont là depuis le plus longtemps. Il se doute que son tour va venir. Il a déjà attaqué un de ses partenaires de cellule, pour avoir plus que les maigres rations qu'on leur sert. Maintenant il est seul, muselé, dans une cage exiguë. Il se sent étranger au milieu de tous ces canins au nez plat, aux oreilles tombantes, petits trapus ou grands squelettes. Eux sentent le loup en l'hybride. Ils grognent à sa vue, ils le rejettent, ils aboient face à l'ennemi de toujours.

Puis, une nuit, le déclic.

Un bug. Quelque chose. Quelque chose qui a ôté les barreaux de fer entre les chiens et la liberté. Ils se sont tous enfuis. Certains en ville, dans leurs meutes, avec d'autres chiens pour aller piller les poubelles et résister ensemble. D'autres partent seuls. L'hybride part seul. Il a un nom, maintenant. Invar.

Invar l'impur, Invar l'ermite, celui qui hante la forêt, hurlant son désespoir.

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Mirella P. Di Vallini


▲ Crédits Avatar : Alex Benedetto - GANSTA.
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Mirella P. Di Vallini

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i will flight, flight the world and flight my fear, run and run again and again ¤ invar Empty
MessageSujet: Re: i will flight, flight the world and flight my fear, run and run again and again ¤ invar   i will flight, flight the world and flight my fear, run and run again and again ¤ invar EmptyDim 6 Déc - 13:15

Félicitations
ton personnage est validé !

Ca fait rudement plaisir de voir une fiche de bonne qualité comme la tienne. La début de ton histoire est assez ''hard-core'' car je ne m'attendais pas à ça ! Je n'ai pas d'autre choix que de poser ta couleur sur ton nom. Bien joué !

Maintenant, tu fais partie intégrante de la vie du forum.
Avant toute chose, je te conseille d'aller créer les différents topics de gestion pour ton personnage ! Comme ça ils seront fait, tu n'auras plus qu'à les actualiser en temps voulu. Mais sinon, tu peux courir trouver des partenaires de jeu et commencer à RP.
La zone de détente t'attend avec pleins de discussions, de jeux et d'autres bêtises !


Bienvenue encore et bon jeu chez nous !
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